C'est à nouveau le moment de l'année où les oiseaux et les abeilles annoncent l'été et où le temps s'adoucit enfin en Belgique. Nous enfilons à nouveau nos vêtements de fête sexy et nous nous laissons aller. Le salon Erotix, qui a lieu tous les ans, est installé dans l'arène du Brussels Kart Expo, à Groot Bijgaarden, et nous y sommes attirés comme le papillon de nuit par la flamme. Pourquoi ?

Au cours des trois derniers mois environ, j'ai été confrontée à une série de personnes... d'accord... d'hommes... sollicitant des services personnels en ligne. La plupart des personnes qui me suivent sur diverses plateformes sociales sont des travailleuses du sexe. Les conversations les plus passionnantes et les plus stimulantes, au cours de ces deux mois, ont eu lieu, dans l'ensemble, avec un travailleur du sexe de sexe masculin. Deux de mes proches connaissances féminines sont des cam girls, et les autres... je ne sais pas... elles ne parlent pas beaucoup (la foule traditionnelle est-elle perpétuellement condamnée à craindre sa propre ombre ?)

Elle a de beaux cheveux longs et foncés. Ses yeux persans, ses lèvres pulpeuses et ses gros seins ont été conçus par les dieux de la nature pour titiller vos fantasmes. Elle est également avocate et peut vous faire entendre un excellent résumé de la Constitution d'Aristote.

"Attention à l'écart ! Je me suis souvenu de cette voix éloquente dans le métro londonien, il y a une quinzaine d'années. Je regardais instinctivement vers le bas et je passais outre. Ce fut un voyage amusant à Londres, à Camden Town et une réunion digne de ce nom avec un vieil ami. Il avait également servi de prélude romantique à un mariage qui allait plus tard tomber à l'eau.

Depuis quelques années, j'ai l'impression d'être prisonnière d'un tableau de Salvador Dali.

Je suis un adolescent des années 90. J'ai grandi avec les magazines Scope, Playboy et Hustler. C'était le seul moyen d'accéder au porno. Il fallait fouiller dans les bacs de recyclage après l'école pour les trouver et faire preuve d'imagination pour créer les images animées qui les accompagnaient.

Cela fait un certain temps que j'ai l'intention d'écrire à nouveau sur un de mes vieux sujets favoris, la "sexualité", mais je me demandais comment l'aborder. Ces derniers temps, il est devenu assez difficile d'adopter une position intermédiaire sur des sujets sensibles. Il est notamment devenu très difficile de trouver un équilibre entre l'exploitation de l'attention à des fins de partage et d'éducation et le fait de ne pas faire pencher la balance vers l'obscénité et la dépravation.

Supposons qu'il s'agisse d'une situation hypothétique (mais ce n'est pas le cas).